Exposition Maison des Arts Mauricette MADIOT et Rémi DEROURE
Expliquez-nous votre processus de création…
Je travaille debout, rarement assis. D’abord, je vais chercher mes blocs. Soit je les achète sur le marché nantais, soit je les récupère dans la nature, dans des carrières. Il faut des grands formats. Mes matériaux préférés sont le granit et le marbre, mais je travaille aussi sur du calcaire, de l’ardoise du pays de Châteaubriant… Je commence par faire des cercles puis je débite, c’est-à-dire que j’enlève les parties avec une machine. Ensuite, je taloche, je fais glisser la surface pour enlever de la matière. C’est un façonnage. Je ne fais pas de glaçage car je n’ai pas la machine pour le faire, ça coûte trop cher. Mes œuvres sont faites à la massette et au ciseau. Parfois, je peins les yeux de certaines sculptures, mais des clients me le reprochent, ce n’est pas à la mode !
Combien de temps cela vous prend-il ?
Quand on travaille, on abolit le temps. On y pense plus, c’est quand on arrête de travailler que le temps reprend ses droits. C’est parfois dur. Pour certaines sculptures, je peux mettre beaucoup de temps et travailler lentement. C’est le cas d’une sculpture qui est complètement vidée, j’y ai passé 200 heures, soit pratiquement deux mois. Pour d’autres œuvres, plus classiques, cela peut me prendre deux semaines.
Je travaille debout, rarement assis. D’abord, je vais chercher mes blocs. Soit je les achète sur le marché nantais, soit je les récupère dans la nature, dans des carrières. Il faut des grands formats. Mes matériaux préférés sont le granit et le marbre, mais je travaille aussi sur du calcaire, de l’ardoise du pays de Châteaubriant… Je commence par faire des cercles puis je débite, c’est-à-dire que j’enlève les parties avec une machine. Ensuite, je taloche, je fais glisser la surface pour enlever de la matière. C’est un façonnage. Je ne fais pas de glaçage car je n’ai pas la machine pour le faire, ça coûte trop cher. Mes œuvres sont faites à la massette et au ciseau. Parfois, je peins les yeux de certaines sculptures, mais des clients me le reprochent, ce n’est pas à la mode !
Combien de temps cela vous prend-il ?
Quand on travaille, on abolit le temps. On y pense plus, c’est quand on arrête de travailler que le temps reprend ses droits. C’est parfois dur. Pour certaines sculptures, je peux mettre beaucoup de temps et travailler lentement. C’est le cas d’une sculpture qui est complètement vidée, j’y ai passé 200 heures, soit pratiquement deux mois. Pour d’autres œuvres, plus classiques, cela peut me prendre deux semaines.
Date :
Du lundi 21 juillet 2025 au dimanche 27 juillet 2025 de 10h00 à 19h00
Lieu de l’évènement :
Place Olivier Guichard près de l’église dans le centre Bourg, 44410 Assérac
Prix de l’évènement :
Événement gratuit
Photos :
La publication expire à 0h00 le 3 août 2025