Mairie d'Assérac

Les plages, les dunes, les étangs et les marais salants

Les plages d’Assérac

Plage de Pen Bé

La baie de Pen-bé est composée de 6 plages. La plus connue est, en toute galanterie, « La baie des Dames ». Petite plage de sable fin et à l’abri du vent, accessible par un escalier. 
La qualité sanitaire de l’eau de baignade est classée excellente et stable depuis plusieurs années. La baie de Pen Bé, entrecoupée de plages pour la baignade, abrite une forte activité conchylicole. Cette baie est un des sites incontournables de la Route des Coquillages.  

Parmi les rochers, à chaque marée, les pêcheurs à pied sont assurés de remplir leurs paniers de moules, palourdes, coques, couteaux, crevettes… Pensez à vérifier qu’aucun arrêté d’interdiction de pêche est en cours.

Cliquez ici pour connaître les horaires de marées.

Plage de Pont-Mahé

La plage de Pont-Mahé, ou la « méditerranée de l’Ouest »… L’eau peut atteindre 28° l’été Plage de sable au bord d’une forêt de pins où tout est Calme et Nature. « Spot » incontournable du littoral atlantique, pour les Kitesurfs et planches à voile (Météo spot Pont-Mahé) La baie de Pont Mahé est classée Natura 2000. La plage de Pont-mahé possède l’un des rares espaces dunaires du département qu’il faut absolument protéger. Ici, vous avez pied partout. Plage calme et sécurisante, elle sera le terrain de jeu idéal pour des vacances en famille. Cette plage est également aménagée pour les personnes à mobilité réduite et offre par conséquent des accès adaptés aux handicapés.
La qualité sanitaire de l’eau de baignade est jugée suffisante.
Un petit conseil si vous souhaitez vous baigner et ainsi pouvoir nager, nous vous conseillons un coefficient supérieur à 70. Consultez les horaires de marées en cliquant ici.
La plage de Pont-Mahé est surveillé tout l’été par les sauveteurs de la FFSS44 du 1er juillet au 31 août.

Les Dunes de Pont-Mahé

Les Dunes de Pont-Mahé s’étendent sur une superficie de 24 ha et appartiennent au Conservatoire du Littoral. Ce site remarquable abrite des milieux exceptionnels (dunes blanches, landes sèches à bruyères, mares…), une flore rare et protégée (Renouée maritime, Linaire des sables, Crépide de Suffren…), une faune rare (Criquet des ajoncs, Tourterelle des bois…) mais aussi d’autres espèces plus communes telles le Lapin de garenne, le Chevreuil européen ou la Bécasse des bois.

Ces dunes font l’objet d’un plan de gestion sur 4 ans (2016-2020). Ce plan de gestion a permis d’une part d’ouvrir ce site au public, d’autre part de mettre en place un pâturage compatible avec la biodiversité du site, mais également d’améliorer l’intérêt patrimonial du secteur pour la faune et la flore.

Les principales actions de restauration prévues au plan de gestion ont été mises en œuvre. Depuis 2018, les interventions de gestion sur le site concernent plutôt des opérations d’entretien courant. Nous pouvons malgré tout d’ores et déjà dresser un premier bilan des actions mises en œuvre :

  • Le public s’est très bien approprié le site et les aménagements sont respectés ;
  • Les moutons semblent également apprécier le site et la cohabitation avec le public se déroule bien.
  • Plusieurs espèces rares ou protégées ont fait leur apparition sur le site :
    • la Romulée à petites fleurs, petite plante protégée et rare et localisée sur les dunes en Pays-de-Loire.
    • l’Engoulevent d’Europe, oiseau migrateur dont l’habitat de prédilection est la lande ouverte a bénéficié des opérations d’abattage des Pins maritimes sur les landes sèches. Cette espèce protégée est également inscrite à l’annexe 1 de la Directive Oiseaux. Cette espèce singulière aux mœurs nocturnes a la particularité d’émettre un chant qui évoque fortement un vieux solex.
    • la Rainette arboricole a désormais bien investi le site et fait résonner son chant en concerts lors des nuits de printemps.
    • le Pélodyte ponctué est un petit crapaud protégé aux mœurs discrètes. Sur la presqu’île de Guérande, il est plutôt connu des fossés ou prairies humides inondées en bordure de marais salants. Mais il semble avoir trouvé dans les mares de Pont-Mahé un site de reproduction adapté.
    • le Triton marbré, grand triton peu commun sur la Presqu’île est apparu ce printemps. Il est également présent dans les mares du site.
    • la Grande tortue est, comme son nom ne l’indique pas, un papillon qui apprécie les landes sèches. Comme l’Engoulevent d’Europe, cette espèce a également profité des opérations d’abattage des Pins maritimes.

Par ailleurs, une information mycologique à caractère exceptionnel mérite d’être soulignée. Il s’agit de la découverte d’un champignon rarissime : Hohenbuehelia culmicola est un champignon qui n’avait jusqu’alors jamais été observé en France. Cette espèce a été découverte sur les dunes de Pont-Mahé en novembre 2012 lors d’une prospection organisée par la société mycologique de Saint-Nazaire dans le cadre des journées mycologiques de l’estuaire. Cette espèce n’était jusqu’à présent connue qu’en Sardaigne. Pont-Mahé constitue donc désormais la seule et unique station connue de cette espèce en France.

Enfin, si au plan de gestion, le pâturage des landes concernait uniquement des ovins, il a été testé en 2018 de faire pâturer quelques vaches Highland cattle après la saison estivale.

Quelques rappels concernant les usages à adopter quand vous vous rendez sur ce site sensible :

  • restez sur les sentiers ;
  • tenez vos chiens en laisse sur l’ensemble du site (y compris en dehors des enclos de pâturage) ;
  • ne jetez pas vos déchets ;
  • ne perturbez pas les animaux qui pâturent ;
  • ne cueillez pas de plantes, il est possible que celles-ci soient protégées ;
  • l’accès au site est réservé aux piétons, les vélos y sont interdits.

Le respect de ces quelques règles élémentaires est indispensable afin d’assurer la cohabitation de tous dans le respect de la biodiversité de ce site exceptionnel.

Les Etangs

Il existe deux étangs à Assérac : l’étang du bourg situé en bas du parking de la pharmacie et l’étang de Ker Once à Pont-Mahé.

Les Marais Salants

Les Marais Salants d’Assérac font partie du « Bassin du Mès » qui regroupe une vingtaine de paludiers sur 400Ha. 

L’appellation du sel qui y est récolté est le Fameux « sel de Guérande ». Si les Marais de la Commune d’Assérac sont les plus septentrionaux d’Europe, ils sont rarement différenciés en général des Marais de Guérande.

Les Marais Salants d’Assérac ne sont pas classés au titre de la Loi paysage de 1930, mais intégrés dans le réseau européen Natura 2000

Qu’il soit retraité, indépendant ou en coopérative, le paludier concoure à l’entretien de ce paysage totalement artificiel reconnu pour sa très grande richesse naturelle, entièrement dépendante de l’activité salicole.

En usant de techniques ancestrales et d’outils datant de plusieurs siècles, basée sur une gestion très fine des niveaux d’eaux le paludier concoure à cette richesse naturelle exceptionnelle. Ainsi, à chaque niveau d’eau la faune et la flore, et les couleurs en font une véritable mosaïque attirant les curieux, naturalistes, ornithologues et artistes tout au long de l’année.

Seul ou collectivement, à chaque saison, le paludier adapte son travail.

En hiver, les salines sont noyées afin d’être mieux protégées contre les intempéries, et les vasières (œillets), chenaux et talus sont curés, nettoyés et entretenus.

Au printemps, les salines se vident et commencent à être nettoyées,

L’été, c’est la période de la récolte. Gros sel (gris) et la « Fleur de Sel » ornent les trémets, si toutefois les conditions climatiques sont propices.

De longues journées de persévérance et de patience permettent l’aboutissement d’une année de travail

A l’automne, le paludier « roule son sel », la saline est rangée, et le paludier ralentit son activité.

Autant de rythmes, de variations, de couleurs et d’habitants (faune et flore) vous invitant à venir séjourner à chaque saison pour mieux y découvrir les trésors de chacune.